Hiromi UEHARA - la beauté la grâce l'élégance dans la musique de piano et les quatre femmes d'affaires : Wang Buniatishvili Anastavova Lim Publié le 3 Février 2018
Publié le 3 Février 2018
Il y a des pianistes qui s'habillent comme des putes pour jouer le répertoire classique - flattant leur narcissisme, leur ego malade ainsi que leur sexologie - séduction et racolage - curieux et bizarre pour un univers feutré qui se veut habituellement discret et loin des écoeurements de Madonna ou de la gaga Laidie - j'ai nommé :
Yuja WANG khatia BUNIATISHVILI Lola ANASTAVOVA - fatigantes autant que piètrement lamentables, ces femelles ! Nous pouvons émettre l'hypothèse que - mettre autant d'énergie à montrer son cul, ses nichons fermiers plutôt que de rassembler une juste humilité ainsi qu'une élégante discrétion pour jouer les oeuvres des plus grands, signe l'idée que ces "pianistes" se sont sensiblement trompées de métier; voire, de mission sur cette terre...
Pianistes de cabaret ou de fêtes foraines aurait été plus juste ! En effet les "putes" ont un "métier formidable" considéré comme un verrou supérieur de nos sociétés violentes. Mais les nobles putes elles, elles ne sont pas solistes adulées bourrées de fric ! Elles sont seules et "bourrées" pour quelques euros, méprisées et en souffrance.
Tout au plus elles jouent de la flûte à bec ou elles font de la musique de chambre...
Aussi ces trois femmes d'affaires que sont les trois citées ont sans doute un producteur marketing "look and pictures" pour faire vendre la scène et les pochettes des cd's. Grande putellerie qu'est notre monde de voleurs voyous manipulateurs et de banquiers - ières de la musique classique - écrite - par des génies.
Ce qu'elles ne sont pas - des génies - mais qu'elles volent au patrimoine de l'Humanité pour exister à travers un ego hystérique selon l'acception psychanalytique. Business is business. Notre pauvre Beethoven est loin pour ses dettes de bouteilles de vin rouge...
Ensuite, H.J. LIM nouvelle égérie de la presse, des maisons de disques classiques à fric, reçoit tous les éloges, dès lors, qu'elle "interprète" les plus grands du répertoire comme si elle jouait du rock and roll, du boogie-woogie ou de la musique d'ascenseur en panne. Ou de la musique en panne d'ascenseur car l'inverse est vrai aussi. A l'examen final du conservatoire, des éliminatoires des concours Chopin, Elisabeth ou Van Cliburn, nous serions priés de prendre la porte. Chercher la sortie - Exit - si nous détruisions, abîmions, méprisions la musique classique de cette façon. Hormis une subjectivité relativement admise, nécessaire et musicalement ainsi qu'humainement normale, la musique comporte un sens. Une magie naturelle dans ses traits - par le fait des règles de l'harmonie (notre prison musicale culturelle) - qui ne peut se transgresser en aucune façon. C'est le sens de la phrase, des contre-chants, des voix contrapuntiques des fugues, des accords forts ou faibles dans leurs relations tonales. Du discours bien ou mal mené (malmené !) Ce sont les règles physiques de l'agencement des sons. Dans Bach je me demande comment lime à musique gère les quatre voix des fugues justement ? Trois carottes et un navet dans la soupe de pédale. Et bien comme un magma un brouhaha inaudible et incompréhensible. Les spécialistes me comprendront. Adulée par un public acculturé et inculte, je me demande comment on peut apprécier ce foutoir "musical" qui ne ressemble plus à rien. Si ce n'est bien la preuve que tout va à l'égout et que l'on est bien en fin de civilisation. Dans ce grand pourrissoir bordélique qu'est le monde tout est permis.
Ensuite, il y a des fées, des magiciennes - tel que HIROMI. Bien que élégante et discrète est discrète et, qui joue la musique des voyous - le jazz, le jazz fusion, le blues - en... talons plats baskets vêtues et non à moitié déshabillée. Hiromi hormis une technique foudroyante hors-norme (Art TATUM - bien que cela ne soit pas la plus grande qualité d'un pianiste !) possède : musicalité puissante, sensibilité extrême, décomposition rythmique, polyrythmie aggravée, créativité, improvisation structurée, une façon redoutable de timbrer une note dans un trait et enfin, la qualité d'un jeu en traits perlés que beaucoup de pianistes de possèdent pas. Une puissance de son redoutable malgré une maigreur relative - la puissance vient de son ventre. Elle a le ki, le chi de certains pianistes comme certains maîtres d'arts-martiaux. Qu'elle joue en solo jazz ou en groupe plus jazz-pop la magie est présente.
Quant à la technique pianistique au 21ème siècle - hormis des hyper-doués techniquement qui sortent du lot comme Hiromi - elle est bien différente des siècles précédents. En effet et en :
a) la technologie des instruments, la haute valeur ajoutée des pianos d'aujourd'hui permettent un confort d'utilisation bien supérieur aux pianos d'antan. Technique facilitée donc.
b) nous savons que ce ne sont pas les mains qui jouent du piano mais bel et bien le cerveau. Les recherches en médecine ainsi qu'en physiologie du 20ème et du 21ème siècles ont permis de comprendre - comme les sportifs de haut niveau - tout l'engagement des prouesses du corps humain dans la relation à la technique pianistique. Critiquer toutes les erreurs des pédagogues des siècles précédents qui travaillaient principalement par instinct et empirisme est bien utile. C'est la qualité, le nombre ainsi que la densité des connexions synaptiques du pianiste qui permettent ces facilités techniques ou non. On appelle cela "don", j'appelle cela "biologie". Les pianistes utilisant les deux hémisphères avec égalité par le fait du processus main gauche - main droite. Le piano aussi crée de nouvelles connexions neuronales.
Entre ces cinq pianistes trois... Trois quoi au fait et restons poli s'habillent comme des putes ? Une quatrième néo-rockeuse qui s'ignore qui broie en farine indigeste les Préludes et Fugues de Bach et une magicienne jazzwomen assumée, qu'allez-vous choisir...
Hiromi commence le piano à 6 ans et se retrouve sur scène à 17 ans avec Chick Corea - excusez du peu ! Depuis, hormis le groupe de Hiromi, ils ont joué ensemble dans des quatre-mains sur piano séparé - des moments sublimes.
Patrick FRASELLE
pianiste - psychanalyste
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Le 03 février 2018 for - texts, links and pictures - checked and locked an saved 2018.
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Tenues seyantes pour jouer du piano classique - sans doute par 69°. Wang.
Lola Astanova soliste russe - ces femmes sont de grandes malades narcissiques.
Plus nu serait mieux et pas de commentaire sur la première photo - l'image ne parle plus elle HURLE ! Bunia.
Du classique à poil et en talons.
Revue Lui - Play-boy ou hommage à Beethoven ?
Chopin à la manière rock and roll - profondément vide, non incarné musicalement, laid et détestable. La première ballade est lamentable. Tout cela manque de souffrance et de chopinade. P.F.
Du classique comme du rock and roll. C'est encensé par la presse ça enregistre des cd's ça fait du n'importe quoi et ça gagne du fric : je ne comprends plus rien à ce monde. P.F.
Gould nous a habitué à son génie ainsi qu'à sa personnalité hors-norme : contre-chant vocal, tempi trop lents ou trop rapides - choix esthétiques s'il en est, étonnant et bien assumé... Mais d'une clarté impeccable (qui ne pèche pas en latin in-peccare), inouïe. Ici avec LIM - déjà la soupe de pédale dès le prélude en do majeur. Le deuxième en do mineur est une catastrophe sans nom qui frise l'horreur et l'indécence ! Celui en mi majeur est beau et bien équilibré. - Ensuite des tempi détestables. Soupe de pédale plus minestrone de notes. Mon pauvre Jean-Sébastien Bach d'autant que la technologie des instruments de l'époque (clavecin orgue et autres épinettes) ne permettait pas de jouer à cette vitesse. Il serait bon de temps à autre de replacer le compositeur dans son contexte historique. On jouerai comme cela au prix du conservatoire, aux concours Chopin, Elisabeth, Van Cliburn et on prendrait la porte. Je ne parle pas évidemment de sa technique - sa technique est parfaite -. De nos jours tous les pianistes qui ont travaillé avec application ont une technique parfaite et, ce n'est donc pas une gloire car un technicien est loin d'être un musicien. Bravo pour la mémoire et pour les yeux dans le noir mais un pianiste digne de ce nom sait jouer les yeux fermés. Probablement encore une hystérique qui utilise la musique pour se mettre en voleuse ! P.F. pianiste
Ecoutez plutôt Evelyne CROCHET - superbe et sublime - toutes les voix des fugues sont présentes jeu clair tempi bien choisis pas de soupe de pédale - à côté de celle qui lime la musique.
Crochet accroche encore.
L'équilibre des tempi donne le vertige.
![Proms 2017 - Bach: The Well-Tempered Clavier, Book 1 [András Schiff]](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uzIh3-gQtX66naIda_Gv5-TxCpsmvYu6kr9ap6JN334P1Q7MynL9cCNzAfUMUc3h5qWN-S7h5GIt3FbfPvrlW2kPUdgpFDRgaQ5DWhGstYH1sHUAEcuneAzytNfRSZAcAqcgIGUK7sgzt_LhCCheBwaV0rWPWsTSINcQ9QcQ=s0-d)
Le chant !
Sensibilité rythme notes timbrées perles dextérité technique parfaite virtuosité décomposition rythmique - bravo Hirumi !
I got rhythm avec encore plus de rhytmes.
Folie. Alienne. Martienne. Venue d'ailleurs du cosmos. Que sais-je ?
Schumann par Hiromi.
Profondeur. Touché.
Hiromi à 10 ans.
Sensibilité. Swing. Beauté.
Un magnifique moment de grâce. Bravo Hirumi d'être chic avec Chick ! Hirumi ce sacré petit bout de chique...
Une japonaise en... Corea.
Quelques mots.
Excellent article.
Commentaires
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